Partir en vacances

En fonction de votre situation et de vos souhaits, vous pouvez solliciter différents organismes. Vous devez effectuer les démarches auprès de chacun. Attention cependant, l’octroi des aides possibles n’est pas systématique.

Quelques sites pour vous guider

• Caisse centrale d’activités sociales (CCAS) : propose un annuaire de lieux de vacances pour les familles. Partout en France, mais aussi à l’étranger.
• Service VACAF : aider les familles les plus fragilisées à accéder aux vacances et au tourisme social. L’aide financière est valable au sein de centres de vacances labellisés VACAF. Mer, montagne ou campagne, pension complète, demi-pension, location ou camping… le choix est vaste. Pour en bénéficier, il faut être allocataire de la Caisse d’allocations familiales.
• Conseil national des loisirs et du tourisme adaptés (CNLTA) : propose de choisir des séjours en fonction de la destination et/ou de son type de handicap.
• Union française des centres de vacances (UFCV) : propose des séjours adaptés pour les 10-30 ans. Ces séjours sont réservés aux personnes avec handicap mental ou psychique, polyhandicap ou autisme et leurs aidants.
• Réseau Passerelles : 40 destinations en France, au sein de campings ou de villages de vacances ordinaires. Vous aurez à disposition un hébergement le plus adapté possible à vos besoins spécifiques. Vous pouvez confier votre enfant en situation de handicap en journée à une équipe professionnelle jusqu’à 35 h/semaine. Un espace entièrement aménagé, ludique, sécurisé et climatisé l’accueillera en toute bienveillance. Vous n’aurez aucun surcoût à votre charge.
• Yoola : première agence de voyage et d’événementiel dédiée au public en situation de handicap. Elle organise des séjours accessibles sur plus de 100 destinations dans le monde.
• Supernova : agence de voyage spécialisée qui organise des séjours adaptés pour des adultes en situation de handicap mental et/ou psychique. Vous trouverez une offre en France aussi bien qu’à l’étranger. Des séjours spécifiques sont proposés aux plus jeunes (18 à 35 ans).
• Famidac : association nationale. Elle propose un annuaire des accueillants familiaux et des chambres d’hôtes supervisées (accueil permanent, séquentiel, de jour, provisoire).

Les accueils de vacances spécialisées

Ces accueils de vacances sont spécifiquement tournés vers les enfants, jeunes et adultes en situation de handicap et leurs familles. Ils savent répondre aux besoins spécifiques pour tout type de handicap, y compris les troubles du spectre de l’autisme.

• À chacun ses vacances : une multitude de solutions de loisirs et vacances (à la journée, week-end et séjours en colo). Pour enfants, adolescents et adultes en situation de handicap.
• AVEI : séjours dans l’ouest de la France classés par niveau d’autonomie. L’association est agréée VACAF. Elle propose grâce à cela des solutions de financement pour le séjour grâce à la MDPH, aux collectivités territoriales…
• Coquillages et vacanciers : pour un public d’adultes en situation de handicap mental ayant un bon niveau d’autonomie. Ce centre de vacances est implanté dans le Finistère.
• Culture & cultures : séjours sur mesure dans la Drôme, pour un week-end ou pour une semaine L’enfant peut choisir ses activités. L’encadrement se fait en fonction de chaque enfant : il peut être de 2 enfants pour 1 encadrant jusqu’à 1 enfant pour 2 encadrants.
• J’interviendrai : séjours pour les enfants, adolescents et adultes autistes. Elle offre un accompagnement en 1 pour 1 avec diverses destinations.
• Les éclaireuses et éclaireurs de France : programme permettant l’accueil d’enfants et adultes en situation de handicap mental en fonction du niveau d’autonomie (réduite, moyenne, bonne ou très bonne).
• Vacances Eden : séjours à la montagne en individuel ou en petits groupes (jusqu’à 7 vacanciers). Pour enfants, adolescents et adultes avec possibilités de séjours à la carte.
• Zombaguëlen : séjours pour adultes en situation de handicap dans le Gers, en groupe de 7 personnes maximum. Vous pouvez accéder à sa page Facebook (zombaguelen.asso.5) ou contacter l’association par mail : zombaguelen@gmail.com

Label « Tourisme et handicaps »

Le label national « Tourisme et handicaps » a pour but de permettre l’accès à une information fiable et homogène sur l’ensemble de l’offre touristique française. Destiné à une clientèle à besoins spécifiques, il est attribué pour les quatre handicaps suivants : auditif, mental, visuel et physique. Vous trouverez la liste des établissements labellisés sur ce moteur de recherche.

Guide des vacances adaptées

Vérifiez si votre région, votre département ou votre commune a édité un guide des vacances adaptées. Par exemple :

• Le guide des vacances adaptées pour la région Île-de-France.
• Le guide des vacances adaptées pour la région Nouvelle-Aquitaine.

Aidez-nous à enrichir cette section en nous suggérant des ajouts, des idées via le formulaire Je donne mon avis.

Avant d’opter pour ce type de séjour, il est souhaitable de se poser quelques questions. Quel est le niveau d’autonomie de mon enfant et permet-il l’inclusion dans le centre recherché ? Le taux d’encadrement permet-il à mon enfant d’y être en sécurité ? Faut-il envisager le recrutement d’une personne pour assurer l’encadrement de mon enfant ? N’hésitez pas à contacter les organismes bien en amont du séjour afin de vous assurer que le projet est adapté à votre enfant.

En fonction de votre situation, vous pouvez opter pour les options ci-dessous :

• Corto loisirs : colonie de vacances à thème proposant des séjours en Bretagne, dans les Pays de la Loire, dans le Centre-Val de Loire, en Espagne et au Portugal. L’association est signataire de la Charte de déontologie pour l’accueil des personnes handicapées dans les structures de vacances et de loisirs non spécialisées. Elle accueille 1 ou 2 enfants en situation de handicap avec un accompagnement personnalisé. Pour les enfants à partir de 6 ans.
• Vitacolo : solutions sur mesure pour permettre l’inclusion des personnes en situation de handicap. Pour les enfants présentant une faible autonomie, un animateur référent s’occupera exclusivement de l’enfant tout en veillant à ce qu’il s’intègre dans le groupe. À partir de 4 ans.
• Temps jeunes : permet un accompagnement personnalisé de l’enfant par un référent. Il convient pour cela de constituer, avant l’inscription, un dossier en contactant l’association. Bon à savoir, cependant : le référent de l’enfant n’étant pas spécifiquement formé au handicap, cette colonie de vacances ne pourra pas convenir à tous les profils. En particulier en cas de difficultés de communication majeures.
• Anaé vacances : 3 colonies de vacances inclusives en Savoie et dans le Var avec un très grand choix d’activités. Elle propose aussi des séjours en familles ou individuels avec accessibilité handicap, et des séjours adaptés pour les adultes en situation de handicap.

Il existe de nombreuses aides pour vous aider à financer les coûts supplémentaires des vacances de votre enfant ou de votre famille.

Il est recommandé de s’y prendre bien à l’avance. Il vous faudra en effet avoir le temps de solliciter les différents dispositifs en amont, en fonction de vos souhaits. Cela vous permettra de définir les possibilités, les coûts et les aides possibles.

Vous pouvez solliciter les organismes suivants en fonction de votre situation :

• La Maison départementale pour personnes handicapées (MDPH) pour :
  • une demande de prestation de compensation du handicap (PCH) au titre des aides spécifiques ou exceptionnelles pour les vacances,
  • une aide pour les surcoûts liés aux transports.
  • une demande d’Allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH).
• Les personnes qui ne bénéficient pas de la PCH peuvent solliciter le fonds départemental de compensation. Il faut pour cela adresser un courrier à la MDPH (à l’attention du fonds départemental) pour obtenir des aides financières au titre du surcoût lié au handicap. Le fonds sollicitera divers organismes tels que les mutuelles, les caisses de retraite et les caisses primaires d’assurance maladie sur leur volet « prestations extra-légales ».
• La caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) peut attribuer un fonds de secours exceptionnel (selon les caisses, dans le cadre des aides).
• La mutualité sociale agricole (MSA).
• Les mutuelles et les caisses de retraite (attribution d’aides par le fonds solidarité ou fonds d’action sociale).
• Les collectivités locales ou départementales.
• Les caisses des écoles subventionnent parfois le jeune élève avec handicap inscrit en séjour spécialisé.
• Des associations ou fondations (Secours populaire, Secours catholique, Fondation de France…) peuvent allouer des aides.
• Les Volontaires pour l’Autisme : cette association, qui dépend de la Fondation Orange, peut aider au départ en vacances pour des enfants ou adultes (avec un diagnostic d’autisme).
• Le Comité national coordination action handicap (CCAH) peut proposer des aides financières avec le programme d’aide au départ en vacances. Ces aides sont destinées aux travailleurs en ESAT et aux anciens travailleurs.

La MDPH peut financer des frais supplémentaires liés aux vacances (comme un accompagnement individuel). Rapprochez-vous de votre MDPH (sur notification).

Certains opérateurs de modes de transport, comme la SNCF, proposent des réductions pour les accompagnateurs de personnes en situation de handicap. Rapprochez-vous de votre prestataire.

Les collectivités locales peuvent attribuer des aides. Ces dernières varient en fonction de votre situation et des priorités des collectivités. Par exemple, le conseil départemental inscrit chaque année un crédit pour venir en aide aux familles en difficulté.

La caisse d’allocations familiales (CAF), peut attribuer une aide sous forme de bons de vacances. Leur attribution dépend des conditions de ressources :

• avoir des revenus inférieurs au plafond fixé chaque année par la CAF
• et avoir bénéficié de prestations familiales au cours de l’année précédente

Il existe également le service VACAF (pour en bénéficier, il faut être allocataire de la CAF).

La CAF peut apporter des aides complémentaires comme l’aide exceptionnelle ou l’aide au premier départ, variable également selon les départements (fonds de secours, prêts sans intérêt).

Certains établissements spécialisés (IME, SESSAD, FAM, MAS…) peuvent aider financièrement une famille pour le départ en vacances d’un enfant.

• L’Agence nationale pour les chèques vacances (ANCV) regroupe des associations et des organismes caritatifs et sociaux auxquels elle attribue des aides aux projets vacances afin de financer le premier départ en vacances de personnes et de familles en difficultés sociales.
• L’Aide aux projets de vacances (APV) se présente sous forme de chèques vacances. Elle est soumise à des plafonds de ressources, pour les personnes en situation de handicap partant seules, en couple ou en famille.
• La Jeunesse en plein air (JPA) aide des enfants et des adolescents en situation de handicap jusqu’à 18 ans. Ces derniers peuvent participer à des séjours collectifs (sous forme de chèques vacances).

Pour en savoir plus

Consultez la page dédiée aux vacances avec un enfant en situation de handicap sur le site Mon Parcours Handicap.

Vous pouvez également vous tourner vers votre employeur afin de connaître les possibilités d’aide pour financer vos vacances.

• Le comité d’entreprise (CE) : certains proposent des chèques-vacances (ANCV) pour financer une partie d’un séjour. Ils peuvent également vous aider à trouver un organisme de vacances spécialisé.
• Dans la fonction publique : certains agents peuvent bénéficier de prestations d’action sociale pour couvrir les frais de séjour collectif dans un centre de vacances spécialisé adapté au handicap. Ces aides sont soumises aux conditions particulières d’attribution de la fonction publique d’État.

Il n’est pas évident d’aider un proche dépendant du fait de son handicap, de sa maladie ou de son âge. En particulier lorsque vous devez concilier cet engagement avec votre vie professionnelle et/ou familiale par ailleurs. Profiter de quelques jours pour « souffler » et sortir temporairement de son rôle d’aidant familial s’avère nécessaire.

Le législateur a inscrit dans la loi la notion de droit au répit pour les aidants, prévoyant notamment :

• des solutions d’hébergement temporaire pour la personne aidée,
• des congés spécifiques aux aidants,
• des lieux conçus pour les vacances des aidés avec leurs aidants.

Pour tout savoir sur le droit au répit et en faire une demande, vous pouvez consulter cette page dédiée au répit sur Mon Parcours Handicap.